Ce titre, illustré par la photo de Manuel Valls,  en « une » du journal Libération du lundi 30 mars résume les réactions du gouvernement suite aux résultats du deuxième tour des élections départementales.

Cette défaite ainsi que l’abstention massive appellent pourtant à une profonde réorientation de la politique gouvernementale. Celle-ci doit rompre avec l’austérité qui aggrave la crise et enfin appliquer des mesures de gauche, à l’opposé de la loi Macron, afin de relancer l’emploi, de garantir à chacun, un emploi et l’accès à la santé à chacun. L’avenir de la gauche est plus que jamais l’affaire des citoyens qui aspirent à ces changements radicaux.

Avec un département à présidence communiste (le Val-de-Marne) et 176 conseillers départementaux dont 167 communistes, le Front de Gauche est bien la troisième force du pays en nombre d’élus. Cette réalité donne tort à la théorie du tripartisme que certains voudraient faire passer comme l’horizon politique incontournable  des années à venir.

Cette démarche de rassemblement qui associe les populations doit être amplifiée partout en France, pour redonner  un espoir à celles et ceux qui, touchés de plein fouet par la crise et déçus par les promesses non tenues,  se réfugient dans l’abstention ou dans un vote de rejet de l’autre.

Il est de notre responsabilité collective de réagir pour réussir à construire et à imposer cette alternative crédible et positive. La victoire de Syriza en Grèce nous montre l’exemple : une gauche forte, qui tient tête aux financiers et aux logiques du profit à tout prix, peut arriver au pouvoir !