Article de Journal à Paris 10 - Publié le Mercredi 15 Février 2017 - Numéro de Février - Mars 2017

Rencontre avec Bernard Thibault : urgence sociale !

  • Bernard Thibault, répondant à l’invitation de Didier Le Reste et de Jocelyne Clarke, lors de la  présentation dans le 10ème de son livre.

     

Un travailleur sur deux dans le monde n’a pas de contrat de travail. C’est l’un des éléments porté au débat par Bernard Thibault, le 1er février, lors de la présentation dans le 10ème de son livre « La 3ème guerre mondiale est sociale ».

 Pour débuter leur campagne législative, Didier Le Reste et Jocelyne Clarke, candidat-e-s soutenus par le PCF dans la 5ème circonscription, ont invité l’ancien secrétaire général de la CGT. L’occasion pour lui de revenir sur son expérience de membre du bureau de l’Organisation Internationale du Travail et de dresser un tableau de l’état social du monde.

La mise en concurrence des travailleurs par la mondialisation des échanges et les délocalisations imposent une vision globale des luttes syndicales. Témoignage incroyable, ce soutien des travailleurs du Bangladesh à la mobilisation contre la loi Travail en France !

Bernard Thibault a également dénoncé la course au moins disant social au sein même de l’Union européenne et  les nombreux abus liés à l’emploi de travailleurs détachés.

 Il a rappelé que 10% du travail en France l’était dans le cadre du secteur informel et a indiqué son soutien à la lutte contre le travail dissimulé mené dans le 10ème arrondissement dans le quartier de Château d’Eau avec les coiffeuses et manucures du 57 boulevard de Strasbourg. Il viendra témoigner prochainement lors du procès en correctionnelle des patrons-voyous. Bernard Thibault a salué le travail et l’engagement de Didier Le Reste pour permettre à cette lutte d’être victorieuse et pour défendre les droits de tous les travailleurs de ce quartier.

 « La 3ème guerre mondiale est sociale », un livre à lire et à faire lire, pour remettre au centre du débat les droits économiques et sociaux des travailleurs, plutôt que la course au profit des multinationales.