Depuis 25 ans, le secteur Ste Marthe-Jean Moinon a fait l’objet de plusieurs opérations programmées d’amélioration de l’habitat (OPAH).
Constatant au bout de quelques années le relatif échec de ces dispositifs dans ce quartier, le Conseil de Paris a adopté le principe d’une OPAH plus incitative, renforcée en 2002 par une convention publique d’aménagement relative à l’insalubrité de l’habitat avec la SIEMP (société d’économie mixte de la ville de Paris).
Ces interventions, comprenant un plan de sauvegarde, des travaux de voierie importants et de réseaux qui s’en sont suivis, ont permis une évolution positive du quartier.
Ce constat positif est à relativiser par le relogement difficile et donc insuffisant, dans ce quartier très dense, de personnes à revenus modestes.
Il faut cependant relever que, au nom du laisser-faire et de l’initiative privée individuelle, certaines oppositions à toute intervention publique sur l’habitat se sont fortement manifestées.
Pour ces raisons, un vœu présenté par Alain Lhostis et Marie-Thérèse Eychart lors de la séance du Conseil d’arrondissement du 5 mai dernier a été adopté. Ce vœu demandait au Maire de Paris que la préemption, dans le secteur Ste Marthe-Jean Moinon, soit plus systématique dans le diffus (achat de lots isolés) et qu’une attention toute particulière soit exercée sur les ventes éventuelles de la Société Immobilière de Normandie (SIN), propriétaire historique (depuis 1942) de nombreux lots.