Depuis le 1er juillet, une série de mesures est mise en place par la mairie de Paris : fermeture des voies sur berges et restriction de la circulation des véhicules d’avant octobre 1997 qui ne pourront plus circuler entre 8 h et 20 h du lundi au vendredi.
Conscients de la nécessité de réduire la circulation automobile dans Paris, les élus PCF soutiennent la réduction de la circulation automobile. Une décision devenue incontournable lorsqu’il est démontré qu’une exposition quotidienne aux gaz nocifs et aux particules fines est la cause de 2 500 décès prématurés à Paris par an (6 600 en Ile de France).
Mais ces mesures ne suffiront pas pour réduire totalement la pollution atmosphérique à Paris. Les élus communistes ont renouvelé leurs demandes de renforcement des transports publics, de développement du fret ferroviaire et fluvial, de création de sites de logistique urbaine pour l’acheminement des marchandises et de maintien de la vocation ferroviaire de la petite ceinture.
Compte tenu du refus du gouvernement à impulser une politique d’aide à la reconversion du parc automobile (voiture électrique ou hybride) et de réduction de la part des véhicules diesel qui contribuent à plus de 80% des émissions de gaz toxiques, les élus communistes demandent des dérogations temporaires ciblées pour l’usage des véhicules d’avant 1997, particulièrement pour les personnes qui travaillent en horaires décalés (parisiens ou banlieusards) ou les personnes en situation de handicap.
Ils demandent enfin qu’un bilan social des mesures de restrictions soit rapidement réalisé afin d’identifier les difficultés rencontrées et d’apporter les correctifs permettant aux populations les plus défavorisées de ne pas être pénalisées.