Une loi travail rejetée par une majorité de français et adoptée à coups de 49-3, un parlement bâillonné, une prolongation de l’état d’urgence, incapable pourtant d’empêcher l’horreur de se produire, une ministre qui prononce le licenciement d’un délégué syndical contre l’avis de ses propres services, des responsables politiques qui s’alignent sur l’opinion la plus crasse dans une incessante course à l’échalote avec l’extrême droite.

 Cet été aurait-il sonné le glas de la démocratie en France ?

 Décidément, à ce rythme, les prochains mois risquent de nous réserver de fâcheuses surprises,  sauf à ce que nous décidions de reprendre la main. Les temps qui viennent peuvent nous en donner l’occasion.

Car rien n’est jamais écrit d’avance. Nous sommes nombreux à refuser la dictature du fric qui rend ce monde sans cesse plus irrespirable et nous veut dociles consommateurs de nos vies, abrutis par de fausses évidences et de vains débats si éloignés de nos vraies préoccupations.

Malgré nos différences, nous sommes une majorité à souhaiter l’avènement d’un autre monde.

Commençons à le construire sans attendre, dessinons en le profil, établissons la liste de nos aspirations. Cherchons ensemble comment faire vivre dans le monde réel la belle devise inscrite au fronton des édifices publics. Faisons de la solidarité concrète et de l’émancipation les fils conducteurs de l’action collective.

Les communistes sont disponibles pour donner vie à ces projets. Travaillons-y ensemble !

 

Pauline Pytkowicz

Comité de section PCF 10