Lors de la séance du Conseil de Paris des 6 et 7 février 2012, Ian Brossat, président du groupe communiste, a présenté un vœu demandant au maire de Paris de ne plus recourir aux services des agences de notation. La ville paie en effet à deux agences (Standard & Poor’s et Fitch) des honoraires de l’ordre de 300 000 € pour 2 ans. Un versement qui n’a pas empêché la dégradation récente de la note parisienne, au même titre que celle de la France, et ce, alors que Paris bénéficie d’indicateurs économiques enviés par toutes les grandes villes.
Ian Brossat a rappelé le rôle douteux que ces agences avaient joué dans les différentes crises que traversent tous les Etats ; crises, non seulement qu’ils n’ont pas anticipées, mais qu’ils contribuent encore aujourd’hui à aggraver en imposant des taux d’intérêt exorbitants et des cures d’austérité pour les peuples.
Certaines collectivités ont décidé de ne plus avoir recours aux services de ces agences, comme Aubagne (Bouches du Rhône). Mais le maire de Paris dont la position a été défendue par son adjoint aux finances, élu du 10ème, a refusé de s’engager dans cette direction. Difficile de s’affranchir du dictat des marchés financiers !