Article de Journal à Paris 10 - Publié le Dimanche 6 Novembre 2011 - Numéro de Novembre - Décembre 2011

Salah Hamouri doit être libéré aussi !

Lors de la Séance du Conseil de Paris du 18 octobre 2011, Alain Lhostis, au nom du groupe communiste, s’est réjoui de la libération du soldat franco israélien Gilad Shalit et de celle des 477 premiers sur  1027 (dont 27 femmes) prisonniers palestiniens. Il a cependant  rappelé que plusieurs milliers d'entre eux (et elles) étaient encore retenus dans les prisons  militaires israéliennes avec un régime très dur, aggravé ces temps derniers.

Une nouvelle fois, il a présenté un vœu demandant la libération deSalah Hamouri, jeune franco-palestinien condamné sans preuves par un tribunal militaire israélien. Sa condamnation à sept ans de prison qu'il aura accomplie sans aucune remise de peine, devrait amener sa libération le 28 novembre 2011. Or, une nouvelle loi dite loi « Shalit », stipule que, pour les tribunaux militaires, l'année administrative étant de 345 jours, 20 jours par année de prison peuvent être rajoutés au moment de la libération de prisonniers palestiniens. A l'injustice, on rajoute l'odieux !

Lors du Conseil de Paris de septembre dernier, sur proposition du groupe communiste, la majorité de gauche avait voté un vœu rappelant son soutien à Salah Hamouri et se déclarant prête à le recevoir à l'Hôtel de Ville dès sa libération.

Devant la menace d’un report injustifié de sa libération, Alain Lhostis a  soumis le vœu que le Conseil de Paris interpelle le Ministre des Affaires étrangères et lui demande d’intervenir fermement auprès des autorités israéliennes pour que Salah Hamouri soit bien libéré le 28 novembre prochain, sans un seul jour de prison supplémentaire.

Vœu qui a été adopté par la majorité de gauche du Conseil de Paris.