Examinons les causes de la crise.Les recettes manquent car le gouvernement épargne les plus riches et les spéculateurs. Le partage des richesses entre les salaires et les profits est passé de 70%/30% à 60%/40% en 30 ans : soit 200 milliards d’euros par an perdus au profit du capital.

Cela a eu pour conséquence de réduire le pouvoir d’achat des salariés et la croissance mais aussi  de diminuer les recettes de l’Etat et de creuser un  déficit. Auparavant pour faire face à un  déficit, l'Etat pouvait emprunter directement et sans intérêt auprès de la Banque Centrale. Cette possibilité a été interdite au profit de l’endettement sur les seuls marchés financiers qui se sont « gavés » grâce à la dette publique. Les dettes publiques ont alors augmenté à cause des intérêts élevés et se sont littéralement envolées lorsque les états ont secouru en 2008/2009 les banques privées, elles-mêmes endettées à cause de leurs pratiques spéculatives à hauts risques.

On voit que les mesures d’austérité ne sont pas une solution, pire elles aggravent le problème en réduisant encore les recettes de l’Etat.

Ce sont donc aux fondements de ce système qu’il faut s’attaquer.

  • Il faut une réforme de la fiscalité : pour accroître les recettes des impôts, faire reculer les inégalités et dégager des ressources immédiates pour la protection sociale et la lutte contre la destruction d’emploi.
  • Déterminer la part non légitime de la dette (le sauvetage d’intérêts privés sans contrepartie) et décider de ne pas rembourser cette partie. Redonner aux états la possibilité d’emprunter lorsqu’ils en auront besoin auprès de la Banque Centrale Européenne sans payer d’intérêt.

Nous vous invitons à venir en débattre avec nous à l’occasion des campagnes présidentielle et législatives, à découvrir le détail des propositions du Front de Gauche et à participer à leur enrichissement et leur diffusion.