Une brèche est ouverte
Dans le 10ème, les salariés sans-papiers de trois agences d’intérim sont toujours en grève depuis plus de huit mois. Leurs dossiers ont été déposés en Préfecture depuis plus de 2 mois pour certains. Grâce à leur lutte, vingt et un d’entre eux ont obtenu leur régularisation, début mars. Le gouvernement était fermement hostile à l’idée de régulariser des travailleurs intérimaires l’année dernière. La lutte des grévistes l’a forcé à revoir sa position.
Une situation bloquée pour beaucoup d’autres
Malgré les accords conclus avec la Préfecture, les dossiers de nombreux travailleurs restent bloqués. L’arrivée du nouveau ministre semble avoir bloqué le processus de régularisation. Ce sont des centaines de dossiers qui ne sont pour l’instant pas examinés par les services de la Préfecture.
Plus que jamais la lutte et l’action des syndicats, associations et élus restent nécessaires.
Alain Lhostis continue de faire pression en faveur des travailleurs qui sortent légèrement des critères de régularisation et s’est adressé directement au Préfet de police dans une lettre datée du 12 janvier.
La régularisation de ces travailleurs semble être en bonne voie, mais la Préfecture doit cesser de jouer la carte de l’enlisement pour décourager les demandes futures et sanctionner ceux qui ont eu l’audace de lutter contre l’injustice.
Responsable de la section PCF du 10ème