D’après les patrons, augmenter les salaires nuirait à la compétitivité des entreprises françaises. En fait, augmenter les salaires, c’est s’attaquer à la répartition profits / travail. En 1981, 67,5% de la valeur ajoutée allait au travail. Aujourd’hui seulement 58%. Augmenter les salaires n’est donc pas quelque chose d’utopique. Il s’agit de récupérer une part des richesses créées qui peu à peu ont changé de poche et gonflé les marchés financiers.

N’en déplaise à Laurence Parisot et aux patrons du MEDEF, nous ne sommes pas des rêveurs lorsque nous exigeons une autre répartition des richesses produites.

Cette exigence, c’est l’un des enjeux essentiels des luttes sociales actuelles, qu’elles se déroulent dans les Antilles ou en métropole à l’occasion de la journée du 19 mars.