En octobre 2016, une première salle de consommation à moindre risque a ouvert ses portes dans le 10ème arrondissement, adossée à l’hôpital Lariboisière.
Près de trois ans plus tard, on constate que le nombre de seringues ramassées dans le quartier a diminué et que les contaminations ont baissé…
Toutefois, le fait de l’existence d’ une seule salle à Paris, de l’amplitude limitée de ses horaires d’ ouverture et de l’absence de lieux d’hébergement à proximité pour les usagers, n’a pas permis de régler totalement la question de la tranquillité de l’espace public.
Les communistes ont toujours soutenu le principe de salles de consommation qui ont fait leurs preuves dans de nombreux pays étrangers. Ils font trois propositions : ouvrir de nouvelles salles dans d’autres quartiers parisiens qui connaissent les mêmes problèmes (des salles tant d’injection que d’inhalation), étendre les horaires d’ouverture et créer des lieux d’hébergement à proximité des salles pour éviter que les personnes stagnent autour de celles-ci. Mais un engagement de l’Etat est indispensable pour mener une telle politique de réduction des risques qui exige des moyens.