Chaque jour, en France, de nouveaux services médicaux sont menacés. Le 10ème n’est pas en reste. Au printemps, c’est un service de l’hôpital Saint-Louis qui a été menacé. Heureusement, grâce à la mobilisation des personnels, l’ARS a finalement annoncé les embauches nécessaires à la survie de ce service.
Toutefois, cela fait maintenant de longues années que le PCF tire la sonnette d’alarme sur la situation de notre hôpital public et sur les conditions de travail des personnels. La crise sanitaire n’a fait que confirmer le mauvais état de santé de l’hôpital français qui se dégrade de plus en plus.
Les politiques austéritaires de ces 30 dernières années, qui n’ont cessé de considérer l’hôpital comme une entreprise et le patient comme un client, n’ont fait qu’empirer les choses.
C’est pourquoi les communistes réclament l’abrogation de la loi Bachelot qui a instauré la tarification à l’activité et de la loi Touraine qui permet le regroupement des hôpitaux en grandes structures – et donc la fermeture de nombreux hôpitaux. Ils demandent, également, de nouvelles embauches sont nécessaires : c’est 100 000 embauches à l’hôpital public maintenant.
Les français ont besoin d’une santé publique de qualité et de proximité. Outre l’hôpital, il faut défendre le statut des centres de santé municipaux qui permettent de salarier les médecins et qui pratiquent le tiers payant. Dans le 10ème, il y a besoin de nouveaux centres de santé, à commencer dans les quartiers populaires, par exemple à Belleville.
Adjoint à la Mairie du 10ème, en charge du logement et de la mémoire.