Travail du dimanche : la ville de Paris contre la loi Macron

La Mission d’information et d’évaluation de la ville de Paris a présenté, le 16 décembre dernier,  son rapport sur «  le travail dominical et nocturne à Paris » qui installe un bras de fer entre la ville de Paris et le gouvernement.

Les points qui font notamment débat : l’ouverture des commerces situés dans les gares à Paris, le nombre de dimanches autorisés à l’ouverture par an et l’autorité qui doit décider de leur ouverture (la Maire de Paris ou la Préfecture) ou encore les compensations financières pour les salariés qui travaillent le dimanche (voir pcfparis10.fr).

 Travail du dimanche : la réalité des chiffres

•  Paris est la capitale en Europe ou les magasins/commerces sont le plus ouverts  le dimanche. Avant Londres et Berlin (8 à 10 dimanches par an).
•  A Paris, 20 à 25% des commerces sont ouverts et couvrent la totalité de la vie courante : alimentation, café/restaurants…
• On estime à 30% la part des salariés du commerce travaillant le dimanche.
• Seulement 15% des touristes viennent à Paris spécialement pour faire du shopping.
• La durée moyenne du séjour d’un touriste étranger européen est de 4 jours et celle d’un touriste extra-européen (USA, Brésil, Japon…) est de 6 jours. Contrairement à une idée reçue, la fermeture dominicale de certains commerces n’empêche aucun touriste à faire ses achats… la semaine !
• Dans les grands magasins, le chiffre d’affaires du dimanche est inférieur de moitié à celui du samedi et maintenant à celui du lundi.
• Au PRINTEMPS : 75% des salariés sont des femmes, dont 80% habitent en banlieue, d’où un problème de transport
• En 2013, le PRINTEMPS HAUSMANN a augmenté l’amplitude de travail, multiplié les soirées récréatives et augmenté le nombre de dimanches ouverts…  Résultat : 870 emplois supprimés au Printemps !