L’Hôtel-Dieu est occupé depuis le dimanche 1er septembre par les personnels et les usagers de l’hôpital. Malgré l’annonce de Marisol Touraine de reporter la fermeture des urgences, prévue initialement le 4 novembre prochain, la direction de l’AP-HP a demandé aux pompiers de ne plus amener les patients se faire soigner à l’Hôtel-Dieu. Elle a également annulé le retour des lits de médecine, fermés pour la période estivale, et refuse toujours de réintégrer le Dr Kierzek, mis à pied en juillet pour avoir défendu son service d’urgences.
Pour les communistes parisiens, la défense de l’Hôtel-Dieu, le plus ancien hôpital d’Europe qui accueille 40 000 patients chaque année, est un enjeu majeur pour la défense de l’accessibilité aux soins des Parisiens. Leur fermeture ferait que plus aucun service d’urgences ne serait présent dans les neufs premiers arrondissements parisiens et engorgerait encore plus les services restant, à commencer par les urgences de Lariboisière, déjà saturées.