Usagers de drogues,poursuivre la politique de réduction des risques

Le 1er octobre dernier, s’est tenu, au Point Ephémère, un débat sur la réduction des risques liés à l’usage de drogues  et l’expérimentation d’une salle de consommation à moindres risques. Une initiative prise par Alain Lhostis qui a  permis de réunir une centaine de participants. En tant que maire adjoint de Paris en charge de la santé de 2001 à 2008, il avait été porteur d’un ensemble de  dispositifs de réduction des risques pour les usagers de drogues (création de la Mission de prévention des toxicomanies, soutien à l’implantation de structures d’accueil et de soins, actions de préventions ciblées…).

Cette politique a permis des résultats incontestables : à peine 2% des usagers de drogues sont aujourd’hui contaminés par le VIH en France.

Les expérimentations menées dans plusieurs capitales européennes ont montré que l’ouverture de salles de consommation était, dans le cadre d’un dispositif global,  un moyen supplémentaire de réduire les contaminations chez les usagers de drogues et d’améliorer la sécurité pour les riverains. La ministre de la Santé qui s’est déclarée favorable à autoriser le lancement de cette expérimentation dans notre pays, devrait prendre un décret dans ce sens.

Lors de la séance  du Conseil de Paris des 15 et 16 octobre, Alain Lhostis, au nom du groupe communiste, a déposé un nouveau vœu  (qui a été adopté) pour que la ville engage sans attendre une concertation avec la population et que soient créées les conditions matérielles  à l’ouverture de salles de consommation dans l’Est parisien et peut-être dans notre arrondissement. Depuis, les maires de Paris et du 10ème ont indiqué que celle-ci pourrait être localisée dans le secteur de la gare du Nord.