Article de Journal à Paris 10 - Publié le Lundi 7 Novembre 2011 - Numéro de Novembre - Décembre 2011

A la veille de l’hiver, le gouvernement réduit les financements de l’hébergement d’urgence

  • L'un des nombreux rassemblements ordanisés par le PCF pour obtenir des capcités supplémentaires d'hébergement.

Le gouvernement a décidé, en juin dernier, de réduire de 30 % le budget dédié à l’hébergement d’urgence. Cette mesure a entrainé à Paris la suppression de 3 500 nuitées et la fermeture du centre d’hébergement d’urgence Yves Garrel, le seul centre réservé aux femmes,  alors que tous les hébergements sont saturés et qu’il manque 13 000 places d’accueil en Ile de France. Cette situation a provoqué un vif mouvement de protestation des personnels du SAMU Social de Paris (organisme financé à 92 % par l’Etat) et la démission de son président, Xavier Emmanuelli.

Lors de la séance des 26 et 27 septembre derniers, Ian  Brossat, Président du groupe communiste, a rappelé les propos  du candidat Sarkozy prononcés en 2006 : « je veux, si  je suis élu, que d’ici 2 ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid ». Malheureusement, le nombre de personnes sans domicile personnel est passé à 700 000 en France (dont plus de 100 000 à la rue) et le nombre de décès dans la rue a doublé entre 2006 et 2010. Dans le 10ème, nous constatons quotidiennement cette dégradation de la situation avec de nombreux SDF autour des gares et la présence des exilés auxquels un accueil décent n’est toujours  pas assuré pout tous, en particulier pour les mineurs.

Dans un tel contexte, les élus communistes ont pleinement approuvé la décision du Département de Paris de verser au SAMU  une subvention exceptionnelle de 300 000 €.