Article de PCF Section 10ème - Publié le Lundi 7 Mai 2012

Paris est décidément à gauche !

  • Elections présidentielles dans le 10e : François Hollande obtient 69,4 % des suffrages exprimés (3e meilleur score de la capitale).

Avec un total de 55,60 % d’électeurs ayant donné leur voix à F Hollande contre 44,40% à N Sarkozy, ce 6 mai 2012, Paris s’affirme comme une ville de gauche. Seule une minorité de sept arrondissements ont porté N Sarkozy en tête du scrutin.

Notre arrondissement confirme ce choix puisque F Hollande recueille 69,40% des voix exprimées. C’est aussi le troisième meilleur score sur la ville capitale du candidat qui se présente comme l’homme du changement, après les 18 em et 20em.  arrondissement.

 

Fait marquant de ce scrutin le nombre plus important à Paris de votants au deuxième tour, phénomène qui se retrouve y compris au niveau des voix exprimées. (+ 1268 votants et + 515 exprimés dans le Xem) On pourra remarquer que ce phénomène s’accentue lorsque la gauche est solidement implantée, ce qui est vrai pour Paris et notre arrondissement l’est plus encore par exemple en Seine Saint-Denis. S’agit il d’une peur du retour pour cinq années de N Sarkozy ou d’une volonté de porter à la tête du pays celui dont on attend qu’il rompe avec la politique de son prédécesseur ? En vérité les deux se confondent certainement, rejet fort de N Sarkozy de sa politique de casse du tissu social, des solidarités, préférence donnée à ceux qui vivent de leur argent par rapport à ceux qui vivent de leur travail, le dernier acte du gouvernement sortant ayant été par exemple de publier le décret permettant d’instaurer la TVA sociale, c’est à dire de faire peser sur les ménages une TVA plus lourde, et attente d’un véritable changement.

 

Pour porter au plus haut ce changement tant attendu, le parlement a besoin d’une véritable assemblée de gauche capable de résister au cancer de la financiarisation, de promouvoir une politique sociale et solidaire, renforçant les droits des salariés. Un parlement qui abrogera les lois sarkozistes qui ont détricotées nombre de nos acquis sociaux, un parlement qui mettra l’humain au cœur des décisions.

Pour sortir de la crise notre pays a besoin de se réconcilier avec lui même, de redonner confiance à la jeunesse en améliorant l’école, mais aussi en relançant la machine économique pour qu’à la fin de leurs études ces jeunes trouvent un emploi. Pour donner au pays cette dynamique nouvelle il faut sortir par le haut de cette crise qui n’apporte que plans sociaux et difficultés croissantes, et pour cela il faut une autre politique du crédit, desserre l’étau de la financiarisation qui étrangle les entreprises et creuse la dette des finances publiques. Il faut donc envoyer au parlement de nombreux élus Front de Gauche.