Article de Journal à Paris 10 - Publié le Jeudi 21 Janvier 2016 - Numéro de Janvier - Février 2016

Attentats à Paris : face aux fascistes, c’est ensemble que les habitants du 10ème ont résisté !

  • Place de la République, un arbre et une plaque à la mémoire des victimes des attentats de janvier et décembre 2015 ont été inaugurés le 10 janvier.

     

Le 13 novembre 2015, l’horreur frappait Paris. 130 morts, essentiellement des jeunes et plus de 200 blessés. Une jeunesse décimée, car elle était allée voir un match de foot, boire un verre aux terrasses des 10ème et 11ème arrondissements, assister à un concert au Bataclan… Le choix des quartiers visés n’est pas un hasard : ce sont des quartiers populaires, lieux de mixité et de vivre-ensemble. A souligner que les victimes sont de plus de 17 nationalités différentes. Comme ils l’ont fait dès le lendemain des attentats, les communistes  parisiens apportent leur solidarité aux victimes, à leurs familles et leurs proches.

Face à l’horreur, les habitants du 10ème ont su réagir avec dignité. En prenant des initiatives citoyennes, comme celle organisée en décembre dans les rues proches des attentats où les habitants ont affiché à leurs fenêtres des drapeaux de toutes les couleurs, ou politiquement en accordant au  Front national son plus faible score aux élections régionales de décembre.

Dans un souci de solidarité avec les commerces touchés par les attentats, la Ville de Paris leur a accordé une aide de 40 000 €.

Pour les communistes du 10ème, la réponse ne doit pas être de renforcer les actions militaires et ne peut se limiter à plus de mesures sécuritaires. Il faut, et c’est possible, assécher les finances de DAESH, mener des politiques cohérentes et courageuses vis à vis de toutes les puissances régionales qui soutiennent DAESH sous différentes formes et avec lesquelles nous entretenons trop souvent des relations complaisantes. Il faut que s’imposent des rapports internationaux équilibrés entre les pays, basés sur la coopération, la justice, la démocratie et la paix. Il faut qu’au cœur même de notre pays des politiques sociales et éducatives recréent l’espoir pour tous les exclus du système.