Par les effets conjugués de la politique d’austérité du gouvernement et de l’aggravation de la crise, il manque 400 millions au budget de la ville de Paris.
Refusant la réduction de l’investissement public et des moyens des services publics, les communistes mettent en débat des propositions d’accroissement des moyens budgétaires de la ville.
D’abord, l’obtention de prêts à taux zéro pour financer les investissements. Aujourd’hui le poids de la dette est de la ville est de 112 millions, alors que les dépôts des parisiens dans les banques parisiennes pèsent 262,7 milliards. La taxe sur les droits de mutation à Paris étant l’une des plus faibles, il est possible de l’augmenter.
Le gouvernement propose de créer une taxe sur les résidences secondaires dans les zones de tension foncière. Si son montant est dissuasif, les communistes s’en réjouissent. Par ailleurs ils proposent d’augmenter les taxes sur les logements et bureaux vacants pour trouver des ressources supplémentaires et répondre partiellement à la crise du logement à Paris. Ils continuent enfin de réclamer à l’Etat le versement de 1,8 milliard dus pour la non compensation intégrale des transferts de charges.