Article de Journal à Paris 10 - Publié le Mardi 19 Janvier 2010 - Numéro de Février - Mars 2010

Caserne ouverte

  • Dans un voeu déposé début 2010, Alain Lhostis interroge la municipalité: Pourquoi ne pas envisager d'utiliser temporairement ce bâtiment pour un hébergement des réfugiés, ainsi que pour des activités sociales et culturelles?

Depuis octobre 2002, la caserne des pompiers  « Château Landon » est vide de ses occupants pour en permettre la rénovation totale. Les travaux devaient durer 4 ans pendant lesquels les pompiers ont été installés au bord du bassin Louis Blanc dans un ancien dépôt de matériaux de construction. L’autre partie du bâtiment accueille la Maison des associations et le Point Ephémère, lieu de vie culturelle.

Aujourd’hui, 7 ans après, rien n’a été entrepris. Le Préfet de police de Paris  avait annoncé en  2008 que les travaux devraient « commencer dans le début de l’année 2010, pour se terminer mi 2012 ».

Interpellé à nouveau par Alain Lhostis en septembre 2009, il annonce dans un courrier du 12 décembre la « … reprise des études à la mi-mai 2010. Celles-ci se dérouleraient jusqu’au début de l’année 2012 en incluant la phase de passation des marchés de travaux. Sur ces bases, le début du chantier interviendrait au second trimestre pour une durée d’environ 24 mois ».

En clair, le démarrage éventuel des travaux  ne se fera pas avant 2012. En réalité, on voit s’éloigner la perspective du début des travaux plutôt vers 2014.

Nombreux sont celles et ceux qui espèrent, comme Alain Lhostis, pouvoir investir la totalité du bâtiment au bord du Bassin Louis Blanc,  et en faire un lieu majeur, de proximité, à vocation socioculturelle pour le 10ème arrondissement.

Alain Lhostis a donc déposé un vœu pour les prochaines séances des conseils d’arrondissement et de Paris demandant que :

  • L’accueil de jour pour les exilés séjournant dans notre arrondissement, réclamé par l’ensemble des forces de gauche et les associations, s’implante provisoirement dans cette caserne inutilisée avec la bagagerie, ainsi que, pendant l’hiver, la distribution des repas ;
  • Conjointement, puissent y être accueillies ponctuellement des festivités locales avec les conseils de quartier, notamment celui de Louis Blanc-Aqueduc ou, par exemple, s’ouvrir à une extension des initiatives autour du « Printemps des rues ».