Toutes les études s’accordent à démontrer qu’au cours des trente dernières années la part des salaires dans la valeur ajoutée des entreprises s’est considérablement réduite.
Un récent rapport de l’OCDE (www.oecd.org/fr/els/emp/) met en évidence que, parmi les causes de cette diminution, il y a la hausse de la productivité, l’intensification de la concurrence, en particulier internationale (les délocalisations), mais aussi ce que le rapport nomme pudiquement « l’accroissement de l’intensité capitalistique » et que l’on peut traduire par le poids du capital : dividendes versés aux actionnaires et coût de la financiarisation de l’économie en particulier les intérêts versés aux banques.
Aussi vouloir chercher du côté du coût du travail les économies pour relancer la machine économique est un leurre. Seule la volonté de préserver et même d’accroître les revenus du capital justifie cette attaque incessante et pourtant bien inutile contre les salaires et la protection sociale.
Pour le PCF, il est impératif de répartir autrement les richesses produites. La valeur ajoutée créée par l’effort et le travail des salariés doit être réinvestie dans la production, la sécurisation de l’emploi et de la formation. La création d’un nouveau crédit bancaire sélectif et des pouvoirs nouveaux pour les salariés dans les entreprisesdoivent pouvoir redonner une dynamique à notre économie.