Le résultat des élections européennes est clair et sans appel. Si, dans le 10ème arrondissement, on note une gauche qui se maintient grâce en particulier au progrès de la liste du Front de Gauche (8,3%, en augmentation de 1,5 point et de 500 voix par rapport aux élections européennes de 2009), il en va tout autrement au niveau national.

La politique d’austérité pratiquée par le gouvernement est désavouée par les électeurs qui en subissent les lourdes conséquences : augmentation du chômage et de la précarité, baisse du pouvoir d’achat.

Le FN réussit à apparaître comme porteur d’une alternative face au manque d’emplois. Il surfe également sur l’individualisme et le rejet de l’autre. Il est bien aidé en cela par les politiques des ministres de l’Intérieur successifs désignant l’immigration comme un problème.

Pourtant s’il existe bien un problème, c’est celui que le capital fait peser en exigeant toujours plus de rentabilité, en attaquant sans cesse la protection sociale, en spéculant toujours plus, au risque d’ajouter une nouvelle crise à celle en cours.

Il faut d’urgence changer le cap des mesures gouvernementales. Face aux déclarations de Valls et Hollande qui annoncent vouloir poursuivre et accélérer les politiques mises en œuvre,  il est indispensable de rassembler toutes celles et ceux qui veulent porter une politique sociale de gauche pour la mettre en œuvre le plus rapidement possible. C’est sur ce thème « Sortir de l’austérité, reconstruire la gauche » que les communistes parisiens engagent dès maintenant une campagne de rencontres et de débats.