Article de Journal à Paris 10 - Publié le Mercredi 26 Janvier 2011 - Numéro de Février - Mars 2011

Stop à la casse de l’école publique : 16 000 postes d’enseignants supprimés

  • Nouvelle mobilisation le 22 janvier dernier  sur le thème : « l’éducation est notre avenir ». Le gouvernement veut en effet  poursuivre  son entreprise  d’instauration d’une école à plusieurs vitesses. Il prévoit de supprimer, à la rentrée de septembre, 16 000 postes d’enseignants. Cela ferait 66 400 postes supprimés depuis le début du quinquennat, soit 8% des effectifs.

    Une saignée décidée  pour répondre au dogme libéral de la lutte contre l’augmentation  des dépenses publiques !  Pourtant, celles-ci n’augmentent plus depuis plusieurs années. Par contre, les rentrées fiscales, elles, s’effondrent  en raison des multiples  cadeaux faits aux plus riches et  des diverses exonérations accordées aux grandes entreprises  et aux banques.

    Le comble, c’est que le gouvernement a décidé de verser une prime (de 15 000 à 22 000 € par an) aux recteurs  qui parviennent à supprimer le plus de postes d’enseignants possible ou, mieux encore, s’ils réussissent à fermer des établissements dans leur Académie. Une prime à la casse !

    A Paris, 60 postes risquent d’être supprimés dans les maternelles et élémentaires. Deux fermetures de classes sont envisagées dans le 10e.

Nouvelle mobilisation le 22 janvier dernier  sur le thème : « l’éducation est notre avenir ». Le gouvernement veut en effet  poursuivre  son entreprise  d’instauration d’une école à plusieurs vitesses. Il prévoit de supprimer, à la rentrée de septembre, 16 000 postes d’enseignants. Cela ferait 66 400 postes supprimés depuis le début du quinquennat, soit 8% des effectifs.

Une saignée décidée  pour répondre au dogme libéral de la lutte contre l’augmentation  des dépenses publiques !  Pourtant, celles-ci n’augmentent plus depuis plusieurs années. Par contre, les rentrées fiscales, elles, s’effondrent  en raison des multiples  cadeaux faits aux plus riches et  des diverses exonérations accordées aux grandes entreprises  et aux banques.

Le comble, c’est que le gouvernement a décidé de verser une prime (de 15 000 à 22 000 € par an) aux recteurs  qui parviennent à supprimer le plus de postes d’enseignants possible ou, mieux encore, s’ils réussissent à fermer des établissements dans leur Académie. Une prime à la casse !

A Paris, 60 postes risquent d’être supprimés dans les maternelles et élémentaires. Deux fermetures de classes sont envisagées dans le 10e.