Le temps est lourd et morose, et je ne fais pas seulement référence au Covid. Les fins de mois arrivent de plus en plus tôt, les queues s’allongent devant les banques alimentaires, les prix de l’énergie et des produits de première nécessité s’envolent…La question du pouvoir d’achat est la première préoccupation des français.

C’est aussi le cœur de la campagne de Fabien Roussel. Le candidat du PCF entend redonner de la dignité à tous ceux qui sont en première ligne et plus largement au monde du travail, que les salariés ne soient plus considérés comme un coût mais comme un atout.

Cela suppose d’améliorer les salaires et les retraites, de mettre en place un salaire étudiant, d’organiser une diminution du prix de l’énergie par la baisse des taxes d’état, de redonner de la vigueur aux services publics en créant les emplois qui font défaut aujourd’hui. Cela implique aussi de réindustrialiser le pays en luttant contre les délocalisations.

La candidature de Fabien Roussel permet d’ouvrir une voie nouvelle à gauche, de proposer des réformes heureuses comme l’instauration du droit au bien manger. L’argent existe pour cela. En quelques mois la banque centrale européenne a mis à disposition des marchés financiers 1 800 milliards d’euros sans condition. Mise à disposition des Etats et des entreprises, cette manne financière aurait pu permettre de répondre aux besoins de la transformation écologique, de créer des emplois de qualité, de lutter contre les inégalités, la pauvreté et le chômage. Ce que propose le candidat PCF c’est de construire une République sociale, laïque, démocratique, qui fasse front aux puissances d’argent, qui redonne au travail sa valeur d’émancipation, une république pacifiste, fraternelle et bienveillante pour construire ensemble le droit au bonheur.

Pauline Pytkowicz

Comité de section PCF 10