une rentrée inédite

La rentrée a été marquée par une forte mobilisation sociale et populaire. Une grève massive, des manifestations dans tout le pays et ce, dès le 7 septembre.  La France qui se lève tôt, qui travaille plus et gagne moins, entrevoit clairement, dans tout ce qui émerge du scandale Woerth, les liens entre la droite et les plus grandes fortunes.

Prétextant la crise financière, le gouvernement a décidé d’imposer aux salariés des mesures d’austérité et s’attaque à l’ensemble des services publics. Dans le secteur scolaire, réduction du nombre d’enseignants, professeurs envoyés devant les élèves sans formation. Dans le domaine de la santé, restructuration du système hospitalier avec fermeture de nombreux hôpitaux et services (dans le10e, menace sur l’hôpital Fernand Widal) et réduction de la prise en charge de soins et de médicaments.

Mais, la priorité du président Sarkozy  est de réussir à faire passer en force son projet sur les retraites. Une « réforme » injuste et inefficace qui, épargnant les revenus financiers, serait supportée essentiellement par les salariés.

Conscient du rejet que suscite ce projet, le gouvernement pendant l’été a tenté de faire diversion en multipliant les déclarations et les actions racistes en particulier à l’encontre des Roms. La manifestation réussie du 4 septembre a constitué une riposte de bon augure contre cette politique sécuritaire et raciste.

Aujourd’hui, la mobilisation contre le projet de réforme des retraites doit encore s’amplifier. Des projets alternatifs existent et répondent aux besoins de financement, en particulier celui déposé par les députés communistes. La victoire du monde du travail est tout à fait possible !