On nous dit tous les jours qu’« on ne peut faire autrement » et c’est vrai, quand on privilégie la finance sur toute autre considération, « on ne peut pas faire autrement ».

 Et pourtant si l’on décidait que l’émancipation humaine soit au cœur d’une société fondée non sur l’argent,  mais sur la réponse aux besoins des personnes ; si l’on inventait un autre modèle productif qui allie développement social et écologique, qui fasse la part belle à la culture, qui donne du pouvoir aux salariés sur leur vie, mais aussi sur leur entreprise. Une société qui bannisse le tout marchand, en développant des services publics efficaces couvrant les besoins premiers, accès au logement, à la santé, à l’énergie et à l’eau, à l’école…

C’est à ce travail participatif, collaboratif,  que vous invitent les communistes. Dans un texte récent intitulé « La France en commun »,   ils ouvrent le débat, appellent les citoyens à être acteurs de leur devenir, à dessiner collectivement les contours d’une autre société. Mais parce que l’avenir ne peut se construire qu’à partir du présent, ils proposent aussi 15 chantiers d’actions prioritaires pour répondre aux impératifs d’aujourd’hui et mettre un terme aux drames sociaux et humains que vit le pays.

 Persuadés que des forces existent pour refuser que l’on continue à être à genoux devant cette nouvelle divinité « le marché financier » et à se sentir impuissants devant les dangers de la montée en puissance des populismes et de l’extrême droite gavée du désespoir des gens, il y a urgence à construire ensemble une autre voie.