Billet d'actu

Alors que la Covid a fait plus de 80 000 morts dans notre pays, la campagne de vaccination avance au ralenti par insuffisance de vaccins. Pour sortir de la pandémie, il y a urgence à dépasser le système des brevets et des droits de propriété intellectuelle afin d’assurer la production et la distribution à grande échelle de vaccins pour tous et dans tous les pays.

Une fois encore E. Macron est intervenu à la télévision pour annoncer le niveau de liberté qui nous sera accordé dans les semaines qui viennent.

Le terrorisme islamiste a encore frappé. Il vient de s’attaquer à l’Ecole et donc à notre avenir. Notre indignation est immense face à l’assassinat de l’enseignant Samuel Paty.

Le PCF s’associe au deuil de ses proches. Il assure le monde enseignant et toute la jeunesse de son entière solidarité.

Les derniers chiffres de l’Insee sont éloquents : 215 200 emplois détruits et la prévision d’un taux de chômage autour de 9,5% en fin d’année.

Enfin reconnu comme un enjeu majeur de santé publique dans le contexte de la pandémie, le port du masque par l’ensemble de la population ne doit pas être laissé aux aléas des inégalités de revenus. L’équipement en masques homologués peut représenter pour une famille un coût d’environ 200 euros par mois, ce qui est hors de portée de beaucoup de budgets.

En aucun cas, les images diffusées ce lundi sur le Canal Saint-Martin ne sont tolérables. L’épidémie n’est pas derrière nous.

Mis en place le 17 mars, le confinement durera au moins jusqu’au 11 mai. Beaucoup d’entre nous voient leurs ressources baisser. Leurs dépenses alimentaires augmentent du fait de la fermeture des cantines et la plupart des dépenses obligatoires perdurent. Quand les difficultés financières s’ajoutent au confinement, c’est insupportable, injuste et indigne

Face à la pandémie qui frappe l’humanité, la priorité absolue est de sauver les vies menacées et de protéger toute la population. Les communistes saluent le courage des personnels de santé et des divers services permettant de satisfaire les besoins vitaux de la population.

Le recours au 49-3 est un coup de force qui confirme le caractère autoritaire du pouvoir face au mouvement social et à la représentation nationale. Une décision prise pour favoriser les intérêts de la finance et du MEDEF.

Depuis le 5 décembre, des millions d'hommes et de femmes se retrouvent dans les grèves, dont beaucoup en reconductible, et participent aux manifestations à l'appel des organisations syndicales.

Ils et elles rejettent la réforme du système de retraites que veulent leur imposer le président de la République et son gouvernement.