Suite à l’adoption de la loi scélérate sur le travail dominical, le gouvernement tente d’imposer autoritairement la création d’une vaste zone touristique au cœur de la capitale.
Le 11 mars, puis les 8 avril et 6 mai, le personnel de la Petite Enfance, répondant à l’appel du collectif « Pas de bébés à la consigne », a fait grève et manifesté massivement contre le projet de décret gouvernemental modifiant le mode d’accueil collectif. Dans le 10ème arrondissement, de nombreuses crèches et haltes-garderies étaient totalement ou partiellement fermées.
La situation des exilés qui campent sous les ponts du canal Saint-Martin ne s'est pas améliorée avec les beaux jours. Ils sont toujours dehors et, parmi eux, on trouve encore des mineurs.
Le Conseil d’arrondissement du 10ème et le Conseil de Paris se sont prononcés en octobre dernier contre le projet du gouvernement de regrouper, dans la future cité judiciaire des Batignolles, les tribunaux d'instance installés dans chacun des arrondissements parisiens.
Plusieurs conseils de quartiers du 10ème interpellent régulièrement les élus et le conseil d’arrondissement sur le non-respect, par de nombreux commerces, des réglementations en vigueur, tout particulièrement en matière d’occupation de l’espace public, et des règlements d’urbanisme, domaines directement liés aux compétences de la ville.
Ouverte depuis le début janvier 2010 au 20 bd de Strasbourg, cette nouvelle structure, d’une capacité de 25 places, accueille des mineurs isolés étrangers. Financée par le département de Paris, elle est gérée par l’association France Terre d’Asile. Seulement ouverte la nuit (de 19 h à 7 h 30), elle permet une mise à l’abri, mais le suivi éducatif et social n’est que très partiellement assuré.
Début avril, les communistes du 10ème ont pris possession de leur nouveau local, au 6 rue de la Grange aux Belles. Auparavant, leur local était implanté au 120 rue La Fayette, dans l’immeuble (actuellement en travaux) de la fédération du PCF de Paris qui s’est installée place du Colonel Fabien. Une implantation dans un quartier en mutation, à proximité de l’hôpital Saint Louis.
Conformément aux orientations fixées par le gouvernement, la direction de l’AP-HP envisage le regroupement de ses 37 hôpitaux en 12 groupes hospitaliers et la suppression de 3 000 à 4 000 postes. Un projet uniquement motivé par des considérations comptables et aucunement animé d’une visée d’amélioration de la qualité des soins ni d’un objectif d’accès à la santé pour tous.
