Depuis trois mois, le mouvement des Gilets jaunes perdure.

Ce mouvement a permis de remettre la question de classes au centre de la société française. Oui, l’inégalité est insupportable quand les huit français les plus riches gagnent autant que le reste de la population ! Oui, il est insupportable que l’ISF soit supprimé quand les impôts de la majorité augmentent ! Oui, les écarts de salaires qui demeurent sont insupportables ! Oui, il y a besoin d’augmenter significativement le SMIC, de réimplanter des services publics sur tout le territoire…

Mais ce mouvement, c’est aussi l’émergence de gens que nous n’avions plus l’habitude de voir réagir et qui relèvent la tête pour crier leur volonté de ne pas laisser le pouvoir dans les mains de la finance. Des personnes qui expliquent vouloir se réapproprier les moyens de production mais aussi les processus de décision. Ce mouvement dit que la démocratie, ce n'est pas de voter tous les cinq ans, puis de se taire en attendant. Ce mouvement exprime que l’austérité imposée par les traités européens ratifiés par nos Etats a assez duré. Il faut désormais écouter les gens, leurs aspirations, leurs craintes et leurs espoirs.

C’est ce que le PCF et sa liste « Pour l’Europe des gens, contre l’Europe de l’argent », conduite par Ian Brossat aux élections européennes du 26 mai, comptent faire en proposant des candidats qui luttent au quotidien pour la sauvegarde de leur maternité, contre la délocalisation de leur usine, contre l’ubérisation de la société… Il est temps de reprendre le pouvoir face à la finance. Le 26 mai, avec vous, nous sommes prêts.