Renégocier le traité Sarkozy-Merkel était l’un des engagements de campagne du candidat socialiste. Or, rien de consistant n'a été obtenu. La règle d'or, injuste et inefficace, empêcherait toute politique progressiste et ambitieuse dont nous avons besoin pour sortir de la crise.

 C'est bien un combat pour la démocratie qui s'engage car ce traité retirerait une partie de la souveraineté de notre parlement pour la transférer à une commission européenne non élue.  Ce traité enfoncerait le pays et l'Europe dans une austérité sans fin. Les exemples nombreux montrent que l'austérité ne fait que plonger encore plus les peuples dans la crise. C'est aussi un combat qui s'engage entre les peuples et le pouvoir financier.

C'est d'une autre orientation dont nous avons besoin, d'un contrôle démocratique sur la BCE qui doit prêter directement aux États et non aux banques. C'est à cette seule condition qu'un gouvernement trouvera les moyens d'une politique de relance de l'emploi, des salaires et des services publics. Pour l'instant les banques n'utilisent (par exemple les 1000 milliards que la BCE leur a prêtés en décembre dernier) que pour spéculer et prêter cet argent aux États à des taux usuriers alors que le crédit est bloqué pour les PME.

Seul un débat public peut permettre de trancher ces questions. C''est pourquoi nous demandons la tenue d'un référendum. Cela serait un signe politique fort en Europe et donnerait toute légitimité au Président pour négocier avec ses partenaires.  Le PCF et le Front de Gauche s'engagent dans une démarche de débat citoyen.

Nous vous appelons à rejoindre la manifestation contre le traité et pour l'organisation d'une consultation dimanche 30 septembre