Le MEDEF a réussi à arracher un accord en faisant signer des syndicats minoritaires.

Cet accord, qui doit passer maintenant devant le parlement, comporte de nombreuses dispositions dangereuses pour les salariés et pour l'économie.

Suivant une vision portée par le PDG de Titan, ce projet permettrait aux employeurs d'imposer des reculs aux salariés : perte de salaire, augmentation du temps de travail. Ce n'est pas un mystère que ces reculs ne sauveront aucun emploi et ne feront qu'aggraver les conditions de travail.

Dans de nombreux cas, les destructions d'emplois ne sont qu'un moyen de préserver les profits des actionnaires et non un moyen de préserver l'activité. Les exemples récents de Renault et PSA en sont la preuve.

Pire encore, le recours à la juridiction des prud'hommes est encore réduit. Le syndicat des avocats de France ne s'y est pas trompé en parlant de légalisation de la délinquance patronale.

C'est au contraire du renforcement du pouvoir d'intervention des salariés dont les entreprises ont besoin. Propositions alternatives du Comité d’entreprise, intervention directe des salariés dans la gestion de l'entreprise, interdiction des licenciements boursiers, redéfinition du licenciement économique sont les propositions que vont défendre André Chassaigne et les députés du front de gauche.

Pour la première fois de la législature, la jonction entre les luttes sociales et les luttes parlementaires va se faire.

 

 

  

Responsable de la section PCF du 10ème