Les chiffres sont là, ils sont têtus : au premier semestre 2022, les profits du seul groupe TotalEnergies se sont élevés à 18, 8 milliards d’euros. Quand tant de Français.e.s se demandent comment payer leur facture d’électricité, comment nourrir et loger leurs enfants, comment se soigner, le chiffre est indécent.

C’est pourquoi, avec les partis politiques de la NUPES, les militant.e.s communistes ont demandé un référendum pour taxer les superprofits. Un amendement a même été adopté à l’Assemblée nationale.

Mais tout à son dogme ultra-libéral, le gouvernement a préféré passer en force et utiliser le 49-3 pour imposer son budget sans discussion. Un budget qui ne répond pas aux urgence du moment. Déjà cet été, les élu.e.s LREM mêlaient leurs voix aux élu.e.s de droite et d’extrême droite pour refuser la hausse des salaires et la revalorisation du SMIC. Indécent. Comme l’a très bien dit le secrétaire national du PCF, Fabien Roussel, fin octobre : jamais les communistes n’allieront leurs voix avec celles de l’extrême-droite.

Pour les communistes, d’autres choix sont possibles : ils défendent un budget au service de la justice sociale et écologique, au service des laissés-pour-compte de la répartition des richesses, au service des collectivités territoriales, un budget au service de nos compatriotes d’outre-mer accablés par la misère et la difficulté. Un budget au service du peuple !

Et demain, d’autres batailles sont en vue : Emmanuel Macron a d’ores-et-déjà annoncé sa volonté de passer en force, alors qu’il n’a plus qu’une majorité relative, pour imposer la retraite à 65 ans. Une mesure socialement injuste et économiquement inefficace. A cela, il s’apprête à ajouter la violence démocratique en utilisant de nouveau le 49-3.

Face à cela, les communistes appellent à se mobiliser pour les salaires, pour le droit à la retraite à 60 ans, aux côtés des syndicats, et à soutenir les journées de mobilisations syndicales des prochains mois.

Elie Joussellin

Secrétaire de la section PCF 10