Depuis le début de l’été, les coups pleuvent et d’abord sur les plus fragiles : baisse de l’APL, assouplissement de la loi SRU, limitation de la création de logement social, précarisation de tous les contrats de travail, hausse de la CSG entamant le pouvoir d’achat des salariés et plus durement encore des retraités, l’austérité inégalée programmée pour les communes et les services publics… Et tout ça alors que l’impôt sur la fortune va être réduit pour les plus riches !

Le vivre ensemble et la solidarité sont attaqués avec la suppression de 293.000 emplois aidés et la baisse des crédits pour les associations des quartiers populaires. Ces deux mesures combinées peuvent créer un vrai massacre social et associatif.

Cette logique, nous ne l’acceptons pas !

En tant qu’élu en charge de la Politique de la ville et de l’intégration, j’ai soumis au Conseil d’arrondissement du 10ème un vœu pour alerter sur l’impact de ces mesures de casse pour la vie associative et citoyenne locale du 10ème. Ce vœu a été adopté à la quasi-unanimité du conseil du 10ème (à l’exception de la droite qui a voté contre) et a été soumis au Conseil de Paris.

Avec les militants communistes, je participe également activement aux mobilisations unitaires pour résister et construire un rassemblement pour une alternative à Macron. Celui-ci n’est au final « ni de gauche, ni de gauche » !

On peut en dire autant de Benjamin Griveaux, élu député de la 5ème circonscription de Paris (3ème et 10ème), qui a cédé sa place à l’Assemblée nationale à Elise Fajgeles pour devenir secrétaire d’État auprès du ministre de l’Economie et des finances. Une lourde responsabilité dans ce gouvernement qui coupe les crédits aux quartiers populaires et aux familles modestes. Sa réponse à ceux qui oseraient exprimer leur désaccord a été claire. Le 11 septembre dernier, sur France inter, il a traité de « névrosés » celles et ceux qui manifestent contre la casse du code du travail !

Face à un gouvernement qui ajoute l’insulte aux coups bas… Fainéants, cyniques, névrosés unissons-nous !